mercredi 21 mars 2012

[Cinéma] J'ai testé... Projet X de Nima Nourizadeh.


Pour le 17e anniversaire de l’un d’entre eux, trois adolescents considérés comme des losers dans leur lycée, décident de faire une fête mais tout dégénère rapidement et les organisateurs de la soirée perdent littéralement le contrôle de la situation ...
Synopsis par Wikipédia 
...ou comment se retrouver dans les salles obscures grâce au printemps du cinéma. A 3€50 la place, même en temps de profonde crise financière (oui bon, tout est relatif) comme je le suis en ce moment, c'est encore quelque chose que je peux me permettre.


Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas du tout une ferrue de cinéma. En général, les seuls films que je vois ceux sont qui ont, comble du miracle, un sujet assez intéressant pour attirer mon attention ou les quelques comédies romantiques américaines devant lesquelles mes amies ont réussi à me trainer. Je serai donc probablement une bien piètre critique cinématographique (dans le genre, je suis plutôt portée séries TV en fait). Ceci dit, je suis là pour donner mon avis alors...


J'avais entendu tout et son contraire à propos de ce film. Aussi bien que c'était archi-nul que très drôle, que les plans étaient amateurs et que le film n'avait pour but que de voir des nanas à poil... En bref, c'était pas parti pour être le film de l'année.


..et ça ne l'est pas, et c'est tant mieux! 
Ca commence plutôt doucement, et il y a un moment où ça part tellement en cacahuète qu'on se demande réellement où on est tombé. Mais dans l'ensemble c'est plutôt drôle (c'est pas du grand niveau forcément, mais si on se laisse prendre au jeu, ça passe plutôt bien) dans le genre totalement délirant. 


Au niveau de l'histoire et des personnages, évidemment c'est bourré de clichés (quel film ne l'est pas après tout?), mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose. Des fois un cliché permet juste d'illustrer une réalité telle qu'elle est réllement, même si elle n'est pas une généralité. Alors oui, c'est vrai, parfois des soirées dégénèrent (vraiment mal) et au lycée, les clans existent, les clivages sociaux etc. Ca existe, de manière plus ou moins poussée qu'à la télé. Mais c'est pas une fatalité en soi, c'est pour ça qu'on a inventé les coups d'état après tout. Dans Projet X, on se retrouve donc avec toutes ses figures qu'on connaît très bien et auxquelles on a exagéré les traits pour que ce soit drôle. Parce qu'un amas de lycéens semi-populaires (mais pas trop) sans rivalité ni compétition n'interesserait personne. 


Pour ce qui est de la manière de filmer en plans subjectifs d'un bout à l'autre, je ne suis là encore pas une experte dans le domaine, mais je pense que c'est un peu facile de le cataloguer directement dans un genre plutôt amateur sur ce simple critère. Je crois au contraire que c'est plutôt compliqué 1) d'obtenir un rendu qui tienne la route avec cette dite technique et 2) d'autant plus compliqué pour les acteurs de jouer «face» à cette caméra en tant que personnage (si vous voyez ce que je veux dire, j'en serai ravie !).
L'avantage ça permet d'être vraiment «proche» de la fête et de sentir vraiment impliqué dedans (peut être l'occasion pour certain de raviver les souvenirs de leurs propres soirées...). L'inconvénient c'est qu'ils sont probablement tombés dans quelques facilités. Genre regarder et «surprendre» un 'couple' en plein préliminaires par l'interstice d'une porte ouverte. Mouais. Il y avait peut être moyen d'être plus créatifs.


Petites mentions spéciales pour :

  • Mister Thomas Mann II (as Thomas) que j'ai trouvé plutôt pas mal dans son rôle. Assez crédible et presque touchant. Oliver Cooper (as Costa) est probablement pas trop mal non plus, mais son personnage m'a tellement insupportée que j'ai pas eu le temps d'y faire attention.
  • La bande son du film. Qui contribue presque autant que la façon dont s'est filmé à mettre le spectateur dans l'ambiance d'une soirée.
  • La petite «leçon de vie» qu'on peut – malgré tout – tirer du film et qui est fournie par le père de Thomas (dont j'ai oublié le nom). C'est plutôt très bien ammené dans le film, donc vous penserez à moi quand vous l'entendrez (ou pas!), mais je crois que parfois, pour que la vie vaille la peine d'être vécue, il faut savoir – de temps en temps – confier les clefs de chez soi au diable.  



Je vous laisse avec la bande-annonce, pour un petit avant goût. Inutile de dire que je préconise vivement la VOSTFR. Je ne préconise quasiment jamais autre chose en même temps, vous me direz!


vendredi 9 mars 2012

[Cosmétique] J'ai testé... Le baume à lèvres à trois francs six sous de chez Carrefour.

Je sais, comme ça, à côté de tout ce que les bloggeuses make up passent leur temps à teste, je ne vends pas beaucoup de rêve. Mais étant donné que je trouve ce baume absolument génialissime... Here I am !

Pour la petite histoire, j'étais malade à crever (le genre fièvre à trembler, nez pris, gorge irritée... décidément, j'ai décidé de faire dans le glamour aujourd'hui ;-) ) et mes lèvres n'en sont jamais sorties vivantes. De mémoire,je ne les avais jamais vu aussi bousillées. Evidemment à ce moment que, tu as beau retourner tout l'intérieur de ton appart', il n'y a plus aucun stick à lèvres qui traine. Niet. Nada. Nothing. Que voulez-vous, la vie est cruelle... Enfin bref, tout ça dire que je n'ai pas été plus loin que ce haut lieu de la cosmétique qui est... Carrefour (le jour du glamour et du rêve, vous dis-je !) pour trouver mon Saint-Graal. Dans un même temps, je n'ai pas de doctorat en baume à lèvres, donc inutile de prendre mon avis pour de la science infuse (... comme si vous alliez le faire, de toute façon!).

Il est vrai que dans tout ma carrière cosméto-baumologique (= pendant toute mon enfance, où ma mère collait des baumes à lèvres au fond des poches de mes manteaux et de mes cartables Chipie) je n'ai pas testé des milliers de baumes, si ce n'est ceux assez incontournables tels que ceux de la gamme Mixa :


..et quelques autres qui ne m'ont apparemment pas marquée outre mesure. J'ai cependant toujours eu un problème avec eux, qui finissaient par faire des peluches/morceaux : cette magnifique impression que votre baume s'est solidifié et quand vous passez vos doigts sur vos lèvres d'inconfort, vous constatez que c'est effectivement le cas ! (ça vaut également pour certains rouges à lèvres/gloss approximatifs ou quand vos lèvres méritent un petit gommage) Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, laissez tomber, ce n'est pas bien grave. Toujours est-il que ce petit désagrément n'existe pas avec le stick-sans-marque-de-chez-carrefour (glamour ce petit nom aussi!) C'est un truc assez hallucinant, même avec tout un tas de trucs (rouges, gloss,...) par dessus ou par dessous, le baume ne bouge pas.

Autre chose. Habituellement, avec un baume la sensation de l'avoir sur les lèvres disparaît au bout de trois secondes et demi (dans mon cas au moins, mais peut être que je passe ma vie à le manger...), résultat on passe notre temps à en remettre toutes les quatre secondes. Là encore, ce n'est pas le cas avec ce baume dont j'ai l'impression que la sensation sur la bouche reste relativement longtemps.

Enfin, pour parler des choses essentielles, il laisse quand même les lèvres hypers douces, ce qui est plutôt pas mal pour un soin des lèvres.

Allez un petit dernier point positif?.. oui? Vendu!
L'odeur est complètement démente! J'en suis totalement folle, quoiqu'un peu compliqué à décrire, mais elle est très douce/cocooning/crémeuse et peut être un peu vanillée. Ça vous aide hein?

Je vous laisse avec les photos, si ça vous intéresse d'essayer. Je n'ai pas retenu le prix, mais il est vraiment tout petit, donc au pire, vous prenez juste le rire de découvrir un truc chouette ;-)

# 4g, utilisable 12 mois après ouverture.